Pour régénérer l’Église – “Cherchez la femme”- inspirons-nous de dame nature : une monoculture épuise ses sols, là où la polyculture assure une fécondité durable.

Photo de la Libre Belgique – ©Pexels
« Vivre c’est changer ; être parfait, c’est avoir changé souvent”, écrivit dans son Essai sur le développement de la doctrine chrétienne (1845) le futur saint John-Henry Newman, ajoutant que si “l’idée” du christianisme change, c’est “afin de rester fidèle à elle-même”. L’image qui l’inspirait, était celle du vivant. Ainsi, quelle différence entre l’enfant que j’étais et l’adulte que je suis devenu. Et pourtant, ce n’est qu’en changeant que je reste moi-même. Le jour où cela s’arrêtera, je serai mort. De manière identique, l’Église, s’est maintenue vivante, en se forgeant au cours des siècles un langage propre pour protéger et exprimer le Mystère révélé en Christ (les dogmes), en balisant et adaptant ses rites de célébrations du Salut (la liturgie), en proposant un agir chrétien fidèle à l’Évangile et adapté à l’époque (la morale).
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