Pardon

Dieu appelle tous et chacun des chrétiens à être saints. Cela veut dire vivre en état de grâce. Nous perdons l’état de grâce lorsque nous commettons un péché mortel. Le péché mortel tue la vie de l’âme et abîme notre amitié et notre union avec Dieu.

Le sacrement de Pénitence et de Réconciliation – également appelé Confession – a été institué par le Christ pour pardonner les péchés commis après le Baptême. Puisqu’Il est Dieu Jésus a le pouvoir de pardonner les péchés. Il a donné ce pouvoir à ses Apôtres et à leurs successeurs. Le prêtre agit «en la personne du Christ». En d’autres termes, c’est Jésus Lui-même qui pardonne les péchés dans la Confession tandis que le prêtre dit: «Je te pardonne tes péchés».

Pardonner, ce n’est pas oublier: les cicatrices restent longtemps ouvertes et douloureuses. Pardonner, c’est reconstruire. D’abord soi-même, en ne se laissant pas détruire par le mal qui nous est fait – à l’exemple du Christ sur la croix: «Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font» Lc 23, 34. Pardonner, aussi, afin que les autres ne restent pas écrasés par le poids de leurs fautes. Qu’ils se redressent, se relèvent. Qu’ils vivent.

Il y a des hommes et des femmes qui aiment comme Jésus aime, qui pardonnent comme Jésus a pardonné. P. Guy Lescanne est de ceux là. Avec Zacharie, il a pris la route du pardon. Son histoire nous fait entrevoir la force immense du sacrement de la réconciliation.

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Le sacrement du pardon : la permanence tous les mardis et vendredis après la messe à la chapelle st. Roch à Paliseul.