Notre mission

Faire Église de manière nouvelle chez nous

Le pape François, en 2013, au début de son pontificat, rappelait la douce mais impérieuse nécessité pour chaque chrétien de devenir «disciple missionnaire».

«En vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation (…). La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle» (La Joie de l’Évangile, N° 120).

Dans le même document, il donne d’autres explications et sa vision de l’activité pastorale : « La pastorale en terme missionnaire exige d’abandonner le confortable critère pastoral du “on a toujours fait ainsi”. J’invite chacun à être audacieux et créatif dans ce devoir de repenser les objectifs, les structures, le style et les méthodes évangélisatrices de leurs propres communautés. Une identification des fins sans une adéquate recherche communautaire des moyens pour les atteindre est condamnée à se traduire en pure imagination.(…). L’important est de ne pas marcher seul, mais de toujours compter sur les frères et spécialement sur la conduite des évêques, dans un sage et réaliste discernement pastoral » (La Joie de l’Évangile, N° 33).

La paroisse reste toujours une communauté locale. En ville, elle rassemble les personnes de plusieurs quartiers autour d’une église. Ailleurs, elle coïncide avec un village souvent entouré de quelques hameaux.

L’Unité pastorale Paliseul Saint-Joseph (U.P.) regroupe les paroisses d’Assenois, Carlsbourg-Merny, Fays-les-Veneurs, Framont, Jéhonville, Nollevaux-Plainvaux, Offagne, Opont, Our et Paliseul. Toutes ces paroisses sont sous la responsabilité de deux curés : l’abbé Thomas Kania de Paliseul et le père Stanislaw Maslak de Jéhonville. Ensemble avec les laïcs, ils forment l’Équipe Pastorale (E.P.), envoyée en mission par Mgr Remy VANCOTTEM.

L’équipe pastorale (E.P.) a plusieurs rôles à jouer :

  • participer à la charge pastorale des prêtres en coresponsabilité;
  • discerner, conduire et coordonner ensemble avec les prêtres, les besoins des paroisses et les activités habituelles, occasionnelles ou exceptionnelles;
  • veiller à faire grandir la communion de l’unité pastorale pour entendre les appels des églises locales et les initiatives du diocèse et y répondre notamment dans les domaines de l’animation, de la formation et du ressourcement
  • enfin d’ouvrir l’unité pastorale en prise avec l’actualité du moment et susciter des partenariats avec le tissu associatif et les forces vives des diverses communautés et associations. La force de l’équipe pastorale demeure dans la prière, l’écoute et le partage de la Parole, la célébration de l’Eucharistie.  http://www.chantierparoissial.be.

« Seigneur, alors que la pastorale doit être pensée et organisée dans un cadre territorialement plus étendu, nous nous tournons vers toi. Ce qui importe surtout, ce n’est pas ce que nous planifions pour demain, c’est ce dont tu rêves pour ton Église. Tu nous convies à inventer dans l’aujourd’hui des voies nouvelles, comme les Apôtres au sortir du Cénacle, sous la mouvance de ton Esprit. Donne-nous, Seigneur, de l’accueillir dans la prière.

Par la voix de notre bon Pape François, tu nous appelles à « passer d’une pastorale de simple conservation à une pastorale vraiment missionnaire ». Donne aux acteurs du Chantier Paroissial de travailler à l’édification de communautés pleinement chrétiennes, de communautés signes, de communautés tournées vers le monde et non vers elles-mêmes.

Fais résonner en nos cœurs les mots forts du successeur de Pierre: «Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités ».

Seigneur, donne à ton Église de faire route en serrant la main de Marie. L’évangélisation, plus précisément qu’une transmission, est le travail d’un enfantement, une mise au monde de Jésus. Et en fait de mise au monde de Jésus, n’avons-nous pas à apprendre de Marie ? Amen ! »