Les sept paroles de la Vierge dans la Bible

Vendredi 25 mars dernier, jour de la fête de l’Annonciation du Seigneur, le Pape François consacrait la Russie et l’Ukraine à la Vierge Marie.

Une telle consécration écrivait François aux évêques ce 21 mars, « se veut être un geste de l’Eglise universelle qui, en ce moment dramatique, porte à Dieu, par sa Mère et notre Mère, le cri de douleur de tous ceux qui souffrent et implorent la fin de la violence, et qui confie l’avenir de l’humanité à la Reine de la paix. »

Photo Aleteia

Les évangélistes Luc et Jean rapportent quelques paroles de la Vierge. Elles ne sont pas nombreuses mais contiennent en elles-mêmes toute l’humilité, la joie et la tendresse de Marie pour son Fils et pour toute l’humanité.

La Bible rapporte peu de paroles de la Vierge Marie. Attentive à la Parole de Dieu, elle la « méditait dans son cœur » (Lc 2, 19) prévient saint Luc au moment de la naissance de Jésus. Cependant, elle laisse entendre le son de sa voix à travers quatre grands épisodes de la Bible : l’annonce de l’ange Gabriel, la visite à sa cousine Elisabeth, les retrouvailles avec Jésus qui avait fui au temple et les noces de Cana. Chaque parole recèle un aspect de l’attitude de la Vierge et invite à se mettre à son école.

A l’Annonciation, le « fiat » de Marie invite à dire oui à la volonté de Dieu et à accueillir son amour. Lors de la Visitation, à travers Elisabeth, c’est toute l’humanité que rencontre Marie. Elle apporte la paix car elle abrite dans son sein Jésus, le Rédempteur de l’homme. S’ensuit le Magnificat, chant d’action de grâce devant l’amour infini et les merveilles de Dieu. Elle engage ainsi à louer Dieu Créateur, elle nous apprend à le remercier, à reconnaître ses grâces et à lui faire confiance. Quand elle cherche Jésus au temple, c’est toute l’inquiétude d’une mère qui rejaillit, elle se fait ainsi proche des hommes. Enfin, aux noces de Cana, elle montre toute sa compassion aux manques et aux souffrances des hommes. Son exhortation adressée aux serviteurs vise en réalité toute l’humanité : seul l’amour divin peut transformer, ennoblir et combler le cœur de l’homme.

Extrait d’Aleteia du 25 mars 2022

Mois de mai : mois de Marie…

Un témoignage tonique et vivifiant de Fernand Bastin, rédacteur de la feuille paroissiale d’Assenois, Fays-les-Veneurs, Jéhonville, Nollevaux, Offagne paru début de ce mois de mai.

Statue de la vierge Marie de la grotte d’Opont

Mois de mai : « mois de Marie », mois de la 1ère communion, mois de la confirmation.

Tout au long des séances de catéchèse, pendant l’année, les enfants de nos paroisses se sont préparés à ces sacrements grâce à nos catéchistes bénévoles et dévouées. Cette année encore, au « Bua » (la maison des Frères Maristes à Habay-la-Vieille), 25 enfants ont participé à la retraite préparatoire à la « Profession de foi » et à la confirmation. Ce séjour, riche en animations religieuses, de bricolages, de chants, d’échanges s’est déroulé dans un climat éducatif empreint de cordialité. Je dirais même que les participants ont placé leurs pas dans ceux des Apôtres. Il reste à espérer que dans l’avenir proche des confirmations, chacun d’eux gardera l’audace et une force neuve pour partager ce qui a été échangé pendant cette formation à la vie chrétienne.

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Une journée avec Marie

Bienvenue à toutes et à tous.

Fête de l’Assomption de notre Unité pastorale

C’est à la grotte d’Opont que cette année les membres de l’Unité pastorale se sont retrouvés pour fêter ensemble l’Assomption de la Vierge Marie.

Cette fête s’articulait autour de 3 temps forts :

  • Le pèlerinage de Paliseul vers Opont.
  • La célébration liturgique à la grotte d’Opont.
  • Un temps plus festif, de rencontre, à travers un apéritif partagé.

Merci à toutes les bonnes volontés qui ont fait de cette fête mariale une belle réussite. Merci à Étienne W. pour sa fructueuse collaboration.

L’homélie du jour

(Luc, 1, 39 – 56 )

La piété mariale, très importante, a pourtant été source de conflit surtout avec nos frères Protestants. Parce que la piété mariale était isolée d’un contexte théologique par un développement du dogme marial centré, dans la pratique, trop exclusivement sur Marie.

Quel est ce dogme ? Il se décline en 4 temps, comme 4 traits du visage de Marie :

  • Virginité : elle est déjà présente dans les formules de la foi du 2ème siècle pour souligner la fidélité de Marie à sa vocation : Latran 1215, Lyon 1274.
  • Mère de Dieu : Éphèse 431 pour conforter la divinité de Jésus.
  • Immaculée Conception : le pape Pie IX, en 1854, dans une bulle pontificale « Ineffabilis Deus » pour souligner le refus de Marie de toute compromission avec le péché.
  • Assomption : Pie XII en 1950 : Marie participe à la gloire de Jésus.

Aujourd’hui, il y a plus de simplicité dans l’expression de la doctrine mariale pour la situer dans un contexte théologique plus large et dans une communauté de foi avec mise en valeur de l’intensité du pèlerinage de foi de Marie, elle, la juste, ajustée au projet de Dieu :

  • Le fiat de l’annonciation : bienheureuse celle qui a cru (Elisabeth), confiance jusqu’à la vision douloureuse du Christ en croix.
  • La proximité avec chacun d’entre nous, dans le clair-obscur et les souffrances de la foi : elle s’interroge sur Jésus mais toujours elle fait confiance.
  • Elle est la croyante qui nous montre le chemin de la vie et nous précède sur ce chemin participant déjà de la gloire de son Fils.
  • Elle nous dévoile dans son magnificat le projet de Dieu d’une humanité réconciliée : « Il disperse les superbes, renverse les puissants de leur trône, élève les humbles, comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides ».

Avec l’assomption de Marie, d’une part, l’Église du Christ voit s’inaugurer la victoire sur les forces du mal que sont le péché et la mort ; d’autre part, l’Église annonce la participation du chrétien à la résurrection du Christ.

Oui, il est important de contempler le sens de la vie de Marie, mais il est surtout nécessaire de fréquenter Marie, car elle est la mère du Christ, lui le Verbe de Dieu.

Abbé Michel Vincent