De nombreux croyants se disent perdus face à leurs contemporains

Le Pape a invité les catholiques à penser l’Église de demain à l’occasion d’une réflexion mondiale. Beaucoup de Belges aiment leur Église, mais déplorent qu’elle soit “formaliste et éloignée de la vie des gens”. Si la gouvernance de l’Église sera discutée, François ne pourra pas répondre à toutes les demandes “du terrain”.

« Entre deux extrêmes, le repli identitaire ou la « dilution » dans l’esprit du temps, la voie est difficile à trouver pour l’Église« . Photo LaLibre.be

Deux éléments sont assez marquants dans la synthèse belge qui sera transmise à Rome.

Avant tout, les catholiques semblent perdus. Ils reconnaissent ne pas avoir « la compréhension, le langage, la formation ou la foi nécessaires pour entrer en dialogue avec les autres ». « Dans les écoles, l’annonce est difficile […]. Dans le contexte paroissial, nous ne savons pas comment nous adresser aux personnes qui ne font pas partie de notre propre cercle. » De tels constats ont été très régulièrement entendus.

À cela s’ajoute une difficulté de taille pour les catholiques : pour la première fois depuis le IVe siècle, leur confession est minoritaire au sein de la société nord-occidentale. L’Église doit donc trouver une nouvelle posture. Entre deux extrêmes (le repli identitaire ou la « dilution » dans l’esprit du temps), la voie est difficile à trouver, et cela crée de nombreux remous et de doutes au sein d’une Église qui est elle-même marquée par la crise des institutions. Il n’y a pas d’impasse : des initiatives discrètes naissent ou poursuivent leur chemin dans les paroisses, dans des communautés, et cherchent à articuler le soin aux autres et un véritable enracinement dans la vie de prière. Mais cette question de la posture que l’Église doit adopter dans le monde contemporain hante les catholiques et le synode en a porté le témoignage.

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De quelle Église rêvons-nous ?

Le confinement social, dont il nous faut sortir, nous amène à réfléchir sur d’autres formes de « sorties » devenues essentielles. De quelle Eglise rêvons-nous ? Témoignage d’Enzo Bianchi, fondateur de la communauté œcuménique de Bose (Italie) en 1968 qui réunit une quarantaine de Frères et autant de Sœurs.

L’Église ne s’impose pas, mais elle propose. Non pas pour qu’on la voie, mais pour indiquer Jésus-Christ. © Photo Wikipédia
 

Au début du IIe siècle, Ignace d’Antioche écrivait qu’« il est nécessaire de se montrer chrétien et non seulement de dire qu’on l’est ». Ces paroles exigent des chrétiens une cohérence entre leur foi et leur vie ; mais elles suggèrent aussi que les chrétiens, parmi les hommes, doivent avoir une visibilité. Cette visibilité individuelle et collective, c’est-à-dire communautaire, ecclésiale, est nécessaire parce que la foi ne peut rester reléguée dans l’intimité ; le fait d’être visible est la première condition pour transmettre la bonne nouvelle. Dès le commencement du christianisme, les petites communautés chrétiennes, minoritaires parmi les païens, étaient des minorités créatives, capables d’éloquence, malgré la situation d’hostilité et de persécution des premiers siècles.

Mais veillons à ne pas confondre la visibilité avec une exhibition programmée : il ne s’agit pas de se faire voir à tout prix. Être visible, c’est plus simplement renoncer à la tentation de fuir les hommes, éviter de vouloir « se cacher ». Les chrétiens ne peuvent oublier les mots de Jésus : « Vous êtes la lumière du monde. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau » (Mt 5,14-15). Jésus exige des disciples une présence visible et un témoignage transparent de leur différence par rapport au monde. Mais cela n’autorise en aucun cas à attendre d’être admiré des hommes : « Gardez-vous de pratiquer votre religion devant les hommes pour attirer leurs regards » (Mt 6,1)…

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Les églises de notre Unité pastorale

Les différentes églises de notre Unité pastorale Paliseul Saint-Joseph

Une église est un lieu voulu pour la prière.

Celle-ci est une invitation à nous élever.

Et, en même temps à nous intérioriser.

Son silence nous ouvre à l’Invisible.

Son silence parle de nos profondeurs.

Une église est un lieu voulu pour la rencontre.

  • De soi-même et des autres
  • De l’Autre innomé
  • Du Tout-Autre… que nous disons « Notre Dieu »

Une église est un lieu où bat le cœur de l’histoire des Hommes.

  • C’est une parole
  • C’est un récit
  • C’est un message

Plantée en terre… et tendue vers le ciel.

Elle dit que l’Homme et la Femme sont construction, devenir.

Elle dit que l’Humain est plus grand qu’eux puisqu’il est tension vers son accomplissement.

Inspiré d’un feuillet paru à Avioth en 2019.

S’engager dans l’Eglise

S’engager dans l’Église

Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu, chapitre 16, verset 18

Pourquoi s’engager dans une Église salie par les crimes de quelques uns ?
Parce qu’elle est l’Église du Christ et qu’il compte sur nous pour la rendre belle et sainte, parce qu’elle est le porte-voix de Dieu pour annoncer son amour offert à tous, parce qu’il s’y vit aussi et surtout de grandes joies et enfin parce que unis, nous sommes plus forts pour vaincre le mal.
Tout cela, Thomas le découvre et s’émerveille.
Faites connaître cette vidéo, laissez-nous votre avis et partageons un moment pour en discuter sur facebook mardi 2 avril à 17h30 avec Catherine Masson et le frère Yves.

Bon film !

Pour en savoir plus : https://journal.retraitedanslaville.org

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