Depuis Bethléem… jusque chez vous ?

Venez accueillir la Flamme de la Paix

BERTRIX, le 17 décembre 2023, 10h45

Quoi de plus symbolique que d’accueillir la flamme apportée par les scouts depuis la grotte de la nativité alors que la guerre bat son plein à quelques kilomètres de là et aux confins de notre Europe. 
Quoi de plus symbolique que de répandre cette flamme qui nous rappelle que le Christ, par son incarnation, veut être la lumière des cœurs et la Lumière du monde. Saisissons cette opportunité aux quatre coins de notre diocèse.

La pastorale des jeunes du diocèse de Namur

Cette année, ce sont les scouts de Flawinne qui transporteront la flamme jusqu’au « cœur » de notre diocèse, la cathédrale Saint-Aubain. Vous pourrez les accompagner lors de la marche aux lanternes dans les rues de Namur et ainsi être artisan d’unité et témoin de la Lumière. Prenez avec vous une lanterne ainsi qu’un gilet fluo sur votre veste bien chaude et rejoignez-les le samedi 16 décembre à 19h précises. La marche, qui partira Boulevard de la Meuse 160, sera égrainée de différentes stations afin de se questionner autour de la paix et de réaliser quelques gestes symboliques dont partager la flamme bien entendu, mais pas que.

Lors de l’arrivée du cortège à la cathédrale, vers 19h30-45, la remise officielle de la flamme à notre diocèse se fera lors d’une petite célébration où chacun pourra manifester le sens que cette flamme a pour lui. Un petit temps festif et convivial conclura ce moment de partage avec ces jeunes chercheurs de sens.

Chacun pourra évidemment repartir dans sa maison, sa paroisse, son milieu d’insertion pastorale avec la flamme pour illuminer nos lieux de vie et nos raisons de croire. Vous pourrez évidemment organiser chez vous d’autres actions (célébrations, diffusion de la flamme via les écoles, les mouvements de jeunesse, auprès de nos ainés…), pourquoi pas en lien avec le slogan choisi par la fédération scout : « Heureux les artisans de paix ».

Venez donc à Namur pour venir chercher cette flamme de la paix, le 16 décembre, et ensuite, proposez-la à votre tour dans votre paroisse, dans vos foyers… Invitez vos paroissiens, vos voisins, à venir chercher la flamme dans votre église paroissiale. Attention, tout le long des trajets, la flamme ne doit pas s’éteindre (une lanterne est donc plus pratique qu’une simple bougie) ; la flamme allumée à Bethléem doit restée active ! Un défi pratique certes, mais qui nous rappelle aussi combien la paix est précieuse, et fragile… Certaines paroisses ont déjà annoncé leur participation : Arlon, Durbuy, Marloie…

Le pape nous appelle et interpelle pour prier et jeûner pour la paix. Ajoutons-y une action concrète et significative manifestant notre désir véritable et notre engagement pour construire cette paix.

« Certains se demandent à juste titre si la lumière vient bien de la grotte de la nativité cette année. Suite à la situation en Israël, les scouts autrichiens partageront celle de l’édition 2022 qui a été entretenue pendant toute l’année, pour que ce beau signe de fraternité et de Paix continue à vivre à travers chacun et chacune. Bien qu’ils n’aillent pas allumer cette année la lumière à Bethléem, la flamme qui est diffusée sera donc bien celle de Bethléem, et, plus que jamais, la diffusion ce symbole de Paix compte dans l’éducation des jeunes et les liens qu’ils et elles apprennent à tisser autour d’eux. Les modalités de diffusion seront les mêmes que pour les éditions précédentes. »

Lumineux temps de l’Avent !

La pastorale des jeunes

http://www.diocèsedenamur.be

Action vivre ensemble

Jean le Baptiste, icône de l’Avent

Commentaire de l’Évangile de ce 2ème dimanche de l’Avent.

Le retable dit d’Issenheim, de Matthias Grünewald (16ème siècle) au Musée Unterlinden de Colmar, en Alsace. (Photo : capture d’écran Wikipédia)

Au Musée Unterlinden de Colmar, en Alsace, se trouve l’un des chefs-d’œuvre de la peinture universelle : le retable dit d’Issenheim, de Matthias Grünewald – l’œuvre date du début du XVIe siècle. Le panneau central de ce polyptyque, tout en mouvement et en clairs-obscurs, représente la crucifixion. A gauche, saint Jean soutient les saintes femmes. A droite, de façon anachronique, c’est… Jean-Baptiste qui de sa dextre désigne le Sauveur qu’il faut reconnaître dans le Crucifié dont le corps est marqué par nos plaies physiques ou spirituelles – aux pieds du Baptiste, du reste, un agneau immolé regarde lui aussi la Croix, « l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Dans sa main gauche, le Précurseur tient ouvert le Livre des Écritures Saintes, qui porte la Parole de Dieu. Bien sûr, Jean le Baptiste n’était pas présent au Golgotha et ce retable est plus théologique qu’historique. Mais dans tous les temps, il indique, désigne et annonce Celui qui ne cesse de venir à nous pour porter nos plaies et les transformer en offrande.

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Les sentinelles de la crèche

« Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! » (Marc 13, 33-37)

« En avant ! L’aventure. L’Avent. On peut jouer avec ce mot selon le ‘a’ ou le ‘e’, la minuscule ou la majuscule… Pour nous qui tentons de croire jour après jour, ces semaines de l’Avent tendues vers Noël, prennent une signification particulière, un élan, un allant. » Propos tenus par Colette Nys-Mazure dans le journal Dimanche de ce 29 novembre 2020. (Photo : capture du journal Dimanche)

Avec le temps de l’Avent, s’ouvre une nouvelle année liturgique : nous quittons l’année durant laquelle l’Évangile selon Saint Matthieu fut lu chaque dimanche à l’église et entrons dans l’année consacrée à Saint Marc. Plus immédiatement, l’Avent est le temps de quatre semaines qui nous prépare à la Nativité.

Alors que la pandémie ouvre sur un Noël confiné, l’Église propose plus que jamais de préparer nos cœurs à la venue de l’Enfant de la crèche. Ce serait dommage qu’arrivé la nuit de Noël, nous nous disions soudainement – comme surpris : « déjà Noël ! »

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Notre chemin d’Avent 2018, avec Laudato Si : 1er dimanche

Le bouleversement cosmique

1er Avent 2018                             VOIR LES SIGNES

Van Gogh, La nuit étoilée, 1888

 

Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et des flots.  (Lc 21,25)

 

 

 

« Notre sœur la terre crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Cela se manifeste à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, l’eau, l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée qui gémit en travail d’enfantement. » (Pape François, Laudato si’, n°2)


Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre, parce qu’aucun n’est oublié de toi. (Laudato si’, n°246)

Paru sur le Site-blog : www.franchicroix.be