L’entraîneur qui a la foi !

Roberto Martinez, l’entraîneur des Diables Rouges, vient de donner une longue interview à l’occasion de la publication du deuxième numéro hors-série « OH GOD ! », publié par Kerknet.

Capture d’écran du journal Dimanche

Dans ce numéro hors-série, le sélectionneur de l’équipe belge se dévoile et évoque son parcours personnel. Agé de 47 ans, Roberto Martinez est né dans le nord de l’Espagne. Marié religieusement avec une Ecossaise, il est aussi le père de deux filles, dont l’aînée s’apprête à faire sa première communion et la plus jeune son baptême prochainement. Scolarisé chez les carmélites, le sportif se dit marqué par l’enseignement de la Bible. De sa foi, il confesse retirer une forme de sérénité, mais aussi des valeurs comme le respect des autres, le fait d’être attentif aux qualités de chacun, d’éprouver de l’empathie pour autrui… D’ailleurs, « un sportif joue et fonctionne mieux quand il sait qu’il a de la valeur à vos yeux. » En Espagne, se souvient-il, les jours de fête et de célébration, comme ceux des baptêmes et des communions, étaient l’occasion de vrais rassemblements familiaux, au point que la foi et la famille sont devenus, pour lui, intimement liés.

Une pratique ordinaire

Enfant, Roberto Martinez avait pris l’habitude de prier avec sa sœur, avant de s’endormir. Il ne s’agissait nullement d’une obligation, mais plutôt d’une habitude qu’il a d’ailleurs conservée à l’âge adulte, sous une autre forme. Dans ce monde survolté, le sportif estime, en effet, nécessaire de se reconnecter à soi et de prendre le temps d’évaluer sa journée. Un temps de réflexion d’autant plus nécessaire et salutaire pour celui qui travaille souvent le dimanche et n’a plus vraiment l’occasion de se rendre aux offices dominicaux. « Depuis que je suis un enfant, ma foi me procure une paix intérieure. » Si le sportif reconnaît que les effets de la pandémie ont été dramatiques, notamment pour ceux qui ont perdu un proche ou leur emploi, il pointe toutefois que cette période a été aussi propice à la réflexion. Elle lui a permis de rendre grâce pour ce qu’il a et d’apprécier ce qui semble aller de soi. Des leçons de vie que l’entraîneur espère voir se prolonger…

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