L’image donne à penser

Le Christ, quand il a voulu exprimer les vérités les plus profondes du message qu’il apportait aux hommes, n’a pas voulu, ou n’a pas pu, parler autrement qu’en paraboles…
Le Christ, quand il a voulu exprimer les vérités les plus profondes du message qu’il apportait aux hommes, n’a pas voulu, ou n’a pas pu, parler autrement qu’en paraboles…
L’évangile d’aujourd’hui est la suite directe de celui de dimanche passé : c’est la première partie du grand discours d’adieu de Jésus à ses disciples consacré à les guérir de leur panique et à les établir dans une confiance inébranlable. Un seul moyen : « Croyez en moi comme vous croyez en Dieu ». Donc ne lisons pas cet enseignement comme une information mais comme la base à adopter pour trouver la paix.
Ces deux dimanches, avec le chapitre 14 de Jean, nous écoutons la première partie du grand discours d’adieu de Jésus. Son ultime soirée avec ses disciples est catastrophique : le Maître vénéré s’est mis à genoux devant eux pour leur laver les pieds, puis il leur a ordonné d’agir de la même façon entre eux, puis il a blêmi en leur annonçant que l’un d’entre eux allait le trahir, il a partagé le pain et tout à coup Judas s’est levé et s’est enfui dans la nuit, enfin Jésus leur a révélé qu’il allait les quitter et malgré ses dénégations, il a prédit à Simon Pierre qu’il allait le renier.
Un véritable tsunami ! A quelques jours de l’entrée triomphale des Rameaux, tous les rêves de grandeur des disciples s’effondrent. C’est le désarroi total, l’effondrement général.
Que votre cœur ne soit pas bouleversé ! : L’exhortation, répétée au verset 28, encadre le texte et donne le thème. Le verbe est très fort : il est utilisé pour les tempêtes. Pire qu’un trouble : une panique. Comment tenir ? Un seul moyen : croire. Le verbe va revenir tout au long.