Crise en Ukraine : la force de la prière

Alors que la situation en Ukraine ne cesse de se détériorer, le pape François a annoncé ce mercredi une journée de prière et de jeûne pour l’Ukraine le 2 mars. D’autres initiatives de prière pourraient prochainement voir le jour.

Photo: capture d’écran d’Aleteia

La prière, ultime recours dans la crise ukrainienne ? Au lendemain de la reconnaissance par la Russie de l’indépendance des territoires séparatistes de l’Ukraine et alors que Vladimir Poutine a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi le lancement d’une opération militaire en Ukraine, le pape François a décidé ce mercredi 23 février une journée de prière et de jeûne le 2 mars, date qui marque l’entrée en Carême avec le Mercredi des cendres. « À l’absurdité diabolique de la violence, nous répondons par les armes de Dieu, par la prière et le jeûne », a-t-il indiqué lors de l’audience générale. « Que la Reine de la paix préserve le monde de la folie de la guerre. »

Il s’agit de la deuxième journée de prière pour la paix en Ukraine en à peine quelques semaines que convoque François (la précédente avait eu lieu le 26 janvier, ndlr). D’après un ancien ambassadeur cité par le journal italien Il Fatto Quotidiano, « à part l’Union européenne, seul le pape François peut imposer la paix à Poutine ».

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Prendre un rameau à la maison

PRIÈRE

Prendre un rameau est une invitation adressée

au Christ : »Viens, Tu peux franchir les portes

de la ville. Ce que Tu dis et ce que Tu fais, je le mets

dans ma vie, car je crois que Tu es Dieu venu m’inviter

à être heureux ».

Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à la

suite de Jésus…

C’est une démarche libre, c’est un geste de croyant, un choix.

Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et

le garder bien en vue à la maison, c’est décider d’ouvrir la

porte à l’Évangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets

à l’égard de nos frères chaque jour.

Ainsi soit-il.

✐ Père Charles SINGER

10 sentiers à explorer pour mieux se mettre en présence de Dieu (2ème partie)

Les moyens de prier ne manquent pas. Pourtant, de nombreux chrétiens rencontrent des difficultés dans leur vie de prière. Et si prier n’était pas si difficile qu’on le croit ? Découvrez dix façons simples de prier et mettez-vous en présence de Dieu en toutes circonstances.

Vitrail de la chapelle du monument à Marche-en-Famenne (WILLOOS)

On apprend à prier en priant. La prière existe dès que nous en avons le désir et que nous commençons à prier. C’est une expérience de foi et d’amour qui se vit au plus profond du cœur. Très discrète, elle frappe à la porte pour nous accompagner partout. La seule chose à faire : lui ouvrir. C’est un don de Dieu qui s’accueille dans la foi en s’y rendant disponible, là où l’on est. Alors, comment prier ? En priant, tout simplement.

Après avoir exploré les 5 premiers sentiers pour prier : vous priez comme vous êtes, comme vous vivez, comme vous croyez, comme vous aimez et comme vous parlez à un ami ; voici les cinq derniers se présentant comme des supports à la prière : vous priez avec votre désir, votre corps, la Bible, la liturgie et le silence.

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Jeûne eucharistique et invitation du pape François

Jeûne eucharistique : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la Pierre d’angle… » (Matthieu 21.42)

Jeûne eucharistique : vers le désert du carême

Je lis ça et là, sur les réseaux sociaux, des commentaires amers sur la décision de nos évêques de supprimer le culte public, sauf pour mariages, baptêmes et funérailles en petit comité. Il fallait s’y attendre.

Je comprends l’étonnement, voire le désarroi. Et puis, comme toute décision, elle est sujette à débat ou critique. Moi-même, je mentirais si je prétendais qu’elle ne m’a pas pris par surprise. Si cette mesure inédite prive nombre de fidèles de participer à l’Eucharistie, elle touche le prêtre que je suis dans son identité liturgique.

N’oublions cependant pas l’urgence sanitaire. Cette décision n’a pas été prise à la légère, ou de gaité de cœur par (comme je lis) un haut-clergé devenu fonctionnaire. Elle a été assumée par nos évêques (tout comme par le métropolite orthodoxe ou le responsable anglican), qui savaient que ce ne serait pas facile à comprendre et qu’ils seraient critiqués. (S’ils ne l’avaient pas prise, ils auraient aussi été critiqués).

Si je puis donc entendre de sincères plaintes, il me fatigue le ton de nombre de donneurs de leçons, qui savent toujours tellement mieux que tous les prélats du monde (sauf ceux qui pensent comme eux) ce qu’il faut faire pour sauver l’Église. Prenons garde de nous penser les infaillibles dépositaires de l’inspiration divine…

Ce matin, à l’occasion de ma dernière célébration en public pour quelques semaines, l’Évangile se voulait avertissement. «  La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle… », lance le Christ. En ce temps de carême, quelle est donc notre Pierre d’angle? Une liturgie, si belle soit-elle? Un sacrement, source de Grâce? … Ou le Christ, lui-même?

En voyant ce jour mon agenda tout chamboulé par toutes ces annulations d’activités planifiées ou conférences préparées, je me suis senti renvoyé vers le silence et l’écoute. Vers le désert du carême. Vers un jeûne que je n’avais pas choisi, ni souhaité, mais qu’il m’était demandé d’accepter dans la paix.

Tel est le message que j’adresse à tous ceux qui vivent mal la décision de nos évêques. Demandez-vous : quelle est ma Pierre d’angle?

Extrait du blog de l’Abbé Eric de Beukelaer

Coronavirus : le pape François invite les fidèles à réciter tous ensemble le Rosaire ce soir à 21h

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10 sentiers à explorer pour mieux se mettre en présence de Dieu (1ère partie)

Les moyens de prier ne manquent pas. Pourtant, de nombreux chrétiens rencontrent des difficultés dans leur vie de prière. Et si prier n’était pas si difficile qu’on le croit ? Découvrez dix façons simples de prier et mettez-vous en présence de Dieu en toutes circonstances.

On apprend à prier en priant. La prière existe dès que nous en avons le désir et que nous commençons à prier. C’est une expérience de foi et d’amour qui se vit au plus profond du cœur. Très discrète, elle frappe à la porte pour nous accompagner partout. La seule chose à faire : lui ouvrir. C’est un don de Dieu qui s’accueille dans la foi en s’y rendant disponible, là où l’on est. Alors, comment prier ? En priant, tout simplement.

« Il est en moi, je suis en lui, je n’ai qu’à l’aimer, qu’à me laisser aimer, et cela en tout temps, à travers toutes choses », écrivait Élisabeth de la Trinité. Vous priez comme vous êtes, comme vous vivez, comme vous croyez, comme vous aimez et comme vous parlez à un ami. Ce sont les cinq premiers sentiers de la prière.

La prière ne marche pas à côté de la vie, elle est dans la vie. Et comme la vie n’est pas parfaite, la prière ne l’est pas non plus. Si vous allez attendre les conditions idéales pour prier, vous ne prierez jamais.

1 Priez comme vous êtes

La meilleure méthode pour prier est la vôtre, encore faut-il la découvrir. La meilleure technique, si technique il y a, est celle qui vous aide le mieux à libérer la prière qui est en vous. Vous avez une prière qui vous appartient et qui s’accorde à votre tempérament, à votre état de vie. Vous n’avez pas à copier la prière des autres. Elle varie selon les jours : demande ou louange, supplication ou action de grâces, vocale ou silencieuse. Qu’importe, vous priez à partir de ce que vous êtes, avec l’âge que vous avez, avec vos joies et vos tristesses, avec votre histoire et votre expérience de vie. Vous priez à partir d’une image de Dieu qui est la vôtre et qui est appelée à changer, à mesure que vous grandissez dans la foi.

Vous vous présentez devant Dieu en sachant qu’Il vous aime tel que vous êtes. Soyez vous-même ! N’est-ce pas le plus beau cadeau que vous puissiez faire à Dieu ? En vous accueillant et en vous aimant tel que vous êtes, c’est Dieu que vous accueillez et que vous aimez comme un père plein de miséricorde.

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