Commentaire de l’Évangile de ce dimanche 20 septembre.
« Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? » Mt 20, 1-16

Voltaire, qui n’est pas un père de l’Église, disait : « Dieu a créé l’homme à son image, l’homme le lui a bien rendu. » Par-delà l’ironie grinçante et pas toujours bien intentionnée du philosophe, il faut reconnaître que, bien souvent, nous voudrions réduire Dieu à ce que nous attendons de lui ou projeter en lui nos fantasmes, nos désirs ou nos difficultés. Eh bien les textes de ce dimanche, à l’image de toute la révélation biblique, nous disent clairement que le Dieu d’Israël, le Dieu de Jésus Christ est à la fois le très proche mais aussi le tout autre.