Les mains de l’automne

Colette Nys Mazure reste fidèle à elle-même, de vouloir partager la saveur de la vie, de mettre l’accent sur la lumière, plutôt que l’ombre, de travailler à la contagion de la saveur de vivre et du plaisir de partager. (Copie d’écran du journal Dimanche)

Il me téléphone.

– Demain il va pleuvoir.

– C’est ce qu’on annonce. Tant mieux pour les cultures. Mais aujourd’hui il fait si beau.

Elle m’appelle. Tu te rends compte ! Déjà l’automne, ça me fait peur…

– Les arbres vont prendre des couleurs magnifiques dans la lumière moins violente.

J’aime ce jeu des saisons ; je ne voudrais pas vivre sous un ciel perpétuellement bleu. Évidemment je vais encore me faire taxer d’optimisme, une tare rédhibitoire en cette période mortifère où l’anxiété se cultive. Serait-il malvenu de se réjouir des plaisirs offerts à chacun pour autant que les sens restent en alerte et le cœur ouvert ?

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