Détails pratiques de la prochaine lecture aimante et priante de la Parole de Dieu, LECTIO DIVINA. Il ne s’agit donc pas d’un échange ou d’un partage d’évangile !
- Fréquence : une fois par mois
- Jour : le 1er vendredi du mois
- La lecture priée ensemble : l’évangile du dimanche suivant
- Prochaine réunion : ce vendredi 1er mars à 19h00. Attention au changement d’heure !
- Local : la chapelle Saint Roch à Paliseul
Que vous soyez habitué de la Lectio, novice ou tout simplement curieux, soyez les bienvenus !
Support écrit pour ce 1er mars 2019
Lecture aimante et priante de la Parole de Dieu
1) La « mise en condition spirituelle » pour la lectio divina
- La maîtresse de maison allume la bougie
L’animateur (ou une autre personne déléguée) lance l’invocation à l’Esprit Saint : Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, trésor de biens et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté.
- L’animateur lit une première fois le texte, en le commentant ou en donnant une explication succincte : Lc 6, 39-45
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou? Le disciple n’est pas au-dessus du maître; mais une fois bien formé,
chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas? Comment peux-tu dire à ton frère: ‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien? Hypocrite! Enlève d’abord la poutre de ton œil; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. ».
–Ce chapitre en résumé : St Luc exhortent les croyants à devenir de véritables disciples en mettant en pratique la totalité de Sermon de Jésus. Il fournit aussi le critère de discernement rappelant que le refus de juger autrui en profondeur ne signifie pas nullement l’absence d’une hiérarchie des valeurs. Il nous aide « comment connaître ce qu’est l’arbre ou l’homme » et indique que « le moyen, le critère de cette connaissance se trouve dans ce qui apparaît : les fruits ou les actes »
– Ne pas juger ne signifie pas tout mettre sur le même plan. Bien des chrétiens sont loin d’avoir atteint la taille adulte dans l’ordre de la vie chrétienne ; aveugles, ils ne peuvent prétendre guider les autres à la pleine lumière de la foi, ni les critiquer. L’existence croyante est une langue préparation à la perfection, au terme le disciple sera comme son Maître le Christ : celui-ci croyait que chacun pouvait se convertir, changer le cours de sa vie. Que chacun se forme à l’école de Jésus dont la miséricorde pour les pécheurs le rendait apte à guider les autres. D’ailleurs c’est d’être hypocrite, jouer un rôle, que de prôner une voie juste qu’on n’emprunte soi-même. Seule la conversion sans cesse poursuivie, qui débauche sur un comportement authentique, fait sortir de l’aveuglement et autorise à prétendre corriger l’attitude d’autrui.
En engageant « balayer devant sa porte ». La parabole de la paille et de la poutre rappelle qu’il faut être bon soi-même pour proposer à autrui une bonne conduite ; elle introduit aussi le thème : véritable disciple pose des actes conforme à sa foi. Les deux paraboles sur les arbres et leurs fruits, suivies de leur application, commencent par éclairer ce qui est la source d’agir. Comme la qualité un fruit permet de juger de la valeur d’un arbre, de même tout ce que produit l’homme – son comportement, le bien ou le mal, tout comme les paroles qui prononce – révèle ce qu’il est au plus profond de lui-même. Soustrait aux regards et connu de Dieu, seul, le cœur est le lieu où se joue le salut de l’homme, car c’est là que siège l’amour ou la haine.
- L’animateur (fait) acclame(r) l’évangile par un chant tel que Gloire au Christ, Parole (Sagesse, Louange) éternelle du Dieu vivant ! repris par tous
2) Les étapes de la lectio divina
- A) Écoute de la Parole : ECOUTER
- À la demande de l’animateur, un participant proclame la Parole.
- En silence, chacun prend le temps d’écrire (ou de souligner) l’un ou l’autre mot ou passage qui le rejoint.
- Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
- Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, et lentement, les mots ou passages qu’il a écrits (ou soulignés) (ce peut n’être qu’un seul mot). Pour parler, il ou elle prend en main son stylo.
- B) Accueil de la Parole que le Seigneur adresse à chacun : MEDITER
- À la demande de l’animateur, un autre participant (l’animateur veillera à alterner entre homme et femme) proclame à nouveau la Parole.
- En silence, chacun écrit le « message» qu’il reconnaît comme venant du Seigneur pour lui personnellement. Par exemple, j’écrirai : moi, XX, Jésus, aujourd’hui, je te dis que je serai toujours à tes côtés.
- Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
- Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, le « message » reçu.
- C) Réponse de prière à la parole reçue : PRIER
- À la demande de l’animateur, un troisième participant proclame, une fois encore, la Parole.
- En silence, chacun écrit la réponse qu’il veut faire au Seigneur. Par exemple, j’écrirai : Jésus, moi, XX, je te dis merci de me donner ta paix.
- Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
- Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, la prière qu’il a adressée au Seigneur.
3) La conclusion à la lectio divina
L’animateur invite à la prière universelle : chacun peut, s’il le souhaite, mentionner des personnes ou des groupes pour lesquels intercéder. Tous prient ensemble en se donnant la main.
Notre Père qui es dans la rue, dans notre vie quotidienne, partout dans nos luttes, que ton nom et ton message soient reconnus. Que ta justice soit faite. Que le partage soit vécu comme tu nous l’as montré. Que cesse l’oppression et l’exploitation des hommes et que la dignité de tous soit reconnue. Donne-nous la force de continuer ce que tu as commencé. Montre-nous comment construire une société nouvelle. Délivre-nous de notre suffisance et de toute soif de pouvoir. Donne-nous le courage de résister à l’attrait de l’argent. Que le regard de Jésus nous aide à dépasser nos frontières. Et arme-nous d’une solidarité à toute épreuve. Amen.