
Détails pratiques de la prochaine lecture aimante et priante de la Parole de Dieu, LECTIO DIVINA. Il ne s’agit donc pas d’un échange ou d’un partage d’évangile !
- Fréquence : une fois par mois
- Jour : le 1er vendredi du mois à 18h30
- La lecture priée ensemble : l’évangile du dimanche suivant
- Prochaine réunion : ce vendredi 1er février à 18h30
- Local : la chapelle Saint Roch à Paliseul
Que vous soyez habitué de la Lectio, novice ou tout simplement curieux, soyez les bienvenus !
Support écrit pour ce 1er février 2019
Lecture aimante et priante de la Parole de Dieu de ce 1er février 2019
1) La « mise en condition spirituelle » pour la lectio divina
- La maîtresse de maison allume la bougie
L’animateur (ou une autre personne déléguée) lance l’invocation à l’Esprit Saint : Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité, toi qui es partout présent et qui remplis tout, trésor de biens et Donateur de vie, viens et demeure en nous, purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, toi qui es bonté.
- L’animateur lit une première fois le texte, en le commentant ou en donnant une explication succincte : Lc 4, 21-30
Dans la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d’Isaïe, Jésus déclara: «Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre» Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient: «N’est-ce pas là le fils de Joseph?» Mais il leur dit: «Sûrement vous allez me citer le dicton: ‘Médecin, guéris-toi toi-même’, et me dire: ‘Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm: fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !’» Puis il ajouta: «Amen, je vous le dis: aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis: Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien.» À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
–Le contexte de du texte : Le culte synagogal et la lecture tirée de la prophétie de Isaïe 61, 1-2 : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. » Le lecteur de st Luc éclairé par la scène du baptême de Jésus comprend que le héraut de Dieu, oint d’Esprit, est Jésus et que la mission décrite sera la sienne dans la suite de l’évangile lucanien. Jésus explique : « Aujourd’hui, cette écriture est accomplie à vos oreilles » ; il ne dit pas explicitement : « …car elle parle de moi et vous pouvez le voir »– comme il ne dit jamais qu’il est le Christ ou le Prophète. Il fournit à ses auditeurs des indices, mais laisse libre leur intelligence d’accepter ou non le signe offert ; il les invite à reconnaître la nouveauté qui a fait irruption au milieu d’eux. Or les Nazaréens – tout en se montrant admiratifs des paroles et des actes de Jésus – ne voient qu’un seul aspect de Jésus, fils de Joseph.
– La réaction de Jésus : Les gens de Nazareth réclament un signe et Jésus anticipe leur demande à l’aide d’un proverbe. Jésus devrait confirmer sa parole en accomplissant pour eux, dans sa patrie, des actes de puissance semblables à ceux accomplis chez les autres, à Capharnaüm – en fait, ils ne seront narrés qu’ensuite (v. 31-41). La patrie qui refuse d’accueillir celui qui annonce une période nouvelle, période d’accueil (v.19) pour tout homme par Dieu, ce n’est plus seulement Nazareth, mais aussi Israël. Le signe miraculeux que Jésus donne à ses concitoyens ne se déroule pas chez eux –à Nazareth (v. 31-41), mais à l’étranger, et comme c’est précisément cette universalité qu’ils refusent, ils récusent aussi l’Envoyé qui en est porteur.
La conclusion du récit (v. 28-30) est tout aussi programmatique : l’annonce que le privilège d’Israël a pris fin et que Dieu accueille les nations païennes provoque la colère de « Juifs » – le rejet de Jésus « hors de la ville » ; le v. 29 narre carrément une première tentative de meurtre. De cette scène nous apprenons que le titre de «Prophète » implique pour Jésus rejet et la passion. Pour le moment ce n’est pas encore l’heure des adversaires – Jésus continue sa route, qui le mène finalement à Jérusalem. Reconnaître en Jésus le Prophète ultime ne fut pas uniquement une exigence adressée autrefois aux Nazaréens. En mettant en scène ce récit, Luc nous invite à comprendre que c’est le rejet même de Jésus qui, paradoxalement, le désigne à tous comme l’envoyé de Dieu.
- L’animateur (fait) acclame(r) l’évangile par un chant tel que Gloire au Christ, Parole (Sagesse, Louange) éternelle du Dieu vivant ! repris par tous
2) Les étapes de la lectio divina
- A) Écoute de la Parole : ECOUTER
- À la demande de l’animateur, un participant proclame la Parole.
- En silence, chacun prend le temps d’écrire (ou de souligner) l’un ou l’autre mot ou passage qui le rejoint.
- Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
- Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, et lentement, les mots ou passages qu’il a écrits (ou soulignés) (ce peut n’être qu’un seul mot). Pour parler, il ou elle prend en main son stylo.
- B) Accueil de la Parole que le Seigneur adresse à chacun : MEDITER
- À la demande de l’animateur, un autre participant (l’animateur veillera à alterner entre homme et femme) proclame à nouveau la Parole.
- En silence, chacun écrit le « message» qu’il reconnaît comme venant du Seigneur pour lui personnellement. Par exemple, j’écrirai : moi, XX, Jésus, aujourd’hui, je te dis que je serai toujours à tes côtés.
- Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
- Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, le « message » reçu.
- C) Réponse de prière à la parole reçue : PRIER
- À la demande de l’animateur, un troisième participant proclame, une fois encore, la Parole.
- En silence, chacun écrit la réponse qu’il veut faire au Seigneur. Par exemple, j’écrirai : Jésus, moi, XX, je te dis merci de me donner ta paix.
- Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
- Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, la prière qu’il a adressée au Seigneur.
3) La conclusion à la lectio divina
L’animateur invite à la prière universelle : chacun peut, s’il le souhaite, mentionner des personnes ou des groupes pour lesquels intercéder. Tous prient ensemble en se donnant la main.
Notre Père qui es dans la rue, dans notre vie quotidienne, partout dans nos luttes, que ton nom et ton message soient reconnus. Que ta justice soit faite. Que le partage soit vécu comme tu nous l’as montré. Que cesse l’oppression et l’exploitation des hommes et que la dignité de tous soit reconnue. Donne-nous la force de continuer ce que tu as commencé. Montre-nous comment construire une société nouvelle. Délivre-nous de notre suffisance et de toute soif de pouvoir. Donne-nous le courage de résister à l’attrait de l’argent. Que le regard de Jésus nous aide à dépasser nos frontières. Et arme-nous d’une solidarité à toute épreuve. Amen.