Lecture aimante et priante de la Parole de Dieu

Détails pratiques de la prochaine lecture aimante et priante de la Parole de Dieu, LECTIO DIVINA. Il ne s’agit donc pas d’un échange ou d’un partage d’évangile !

 

  • Fréquence : une fois par mois
  • Jour : le  1er vendredi du mois à 18h30
  • La lecture priée ensemble : l’évangile du dimanche suivant
  • Prochaine réunion : ce vendredi 4 janvier à 18h30
  • Local : la chapelle Saint Roch à Paliseul

Que vous soyez habitué de la Lectio, novice ou tout simplement curieux, soyez les bienvenus !

Support écrit pour ce 4/01/2019

Lecture aimante et priante de la Parole de Dieu de ce 4/01/2019

1) La « mise en condition spirituelle » pour la lectio divina

  • La maîtresse de maison allume la bougie

L’animateur (ou une autre personne déléguée) lance l’invocation à l’Esprit Saint : Notre Dieu, père de la lumière, envoie maintenant sur moi ton Esprit afin qu’il me donne un cœur capable d’écoute, qu’il me permette de te rencontrer dans ses saintes Ecritures et qu’il engendre en moi ton Verbe ; que ton Esprit Saint ôte le voile de mes yeux, qu’il me conduise à la vérité toute entière, qu’il me donne intelligence et persévérance.

  • L’animateur lit une première fois le texte, en le commentant ou en donnant une explication succincte : Mt 2, 1-12

«Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem 02 et demandèrent: «Où est le roi des Juifs qui vient de naître? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui

03 En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. 04 Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. 05 Ils lui répondirent: «À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète: 06 Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » 07 Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue; 08 puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »

09 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. 10 Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. 11 Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. 12 Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.»

Le contexte de du texte : C’est par le nom de « Jésus » que l’épisode des mages se rattache à la séquence précédente. Le sens de cet épisode doit sa richesse à l’accumulation des allusions qui le traversent. Mais il convient de suivre d’abord l’organisation même du récit qui, à partir du rôle joué par l’étoile, se divise en deux partis et dessine une opposition entre l’attitude des mages et celle d’Hérode.

Les mages : mi- savants, mi- magiciens, les « mages » de l’Antiquité pratiquent la divination, la médecine, l’astrologie et interprètent les songes. La Bible ne les aime pas et il ne peut s’agir que de païens, la magie était bannie d’Israël. Ces mages viennent d’Orient – car les mages orientaux sont les plus réputés, mais Mathieu ne précise pas leur nationalité. Les dons qu’ils apportent font songer à l’Arabie. St. Mathieu les dirige vers Jésus (et non sans quelque ironie) : le chemin que les responsables juifs, bien qu’éclairés par la Bible, n’ont pas su faire, ces mages païens l’ont suivi à partir de leur science plus qu’équivoque et dans l’obéissance aux Ecritures : c’est la première leçon missionnaire de l’évangéliste.

-L’étoile : l’évangéliste s’étonnerait sans doute des hypothèses astronomique qui, depuis des siècles, cherchent à identifier la nova ou la comète apparue au temps de Jésus. L’étole de Mathieu n’est pas sur la voûte céleste, mais dans la Bible. Selon Nb 24, 17 un jour se lèverait « l’étoile de Jacob », une prophétie que les juifs du 1er siècle appliquaient à Messie. Le symbole convient bien à l’histoire des mages. Car l’annonce de Nb 24 n’avait pas été faite à Israël par un prophète israélite, mais par Balaam, un païen que la tradition considérait comme un interprète des songes, c’est-à-dire un « mage ».

– Hérode : quand naît Jésus, le règne d’Hérode le Grand (37 à 4 avant notre ère) touche sa fin. Car, on le sait, Denys le Petit, un moine du Vie siècle, s’est trompé en établissant le calendrier de l’ère chrétienne ; en fait, Jésus vint au monde en 7 ou 6 « avant Jésus Christ ». Or Hérode craignait tellement de possibles rivaux qu’il fait même exécuter certains de ses fils : mieux valait être cochon (hus en grec) d’Hérode que son fils (huios en grec), plaisantait un contemporain. Bref, ce que Mathieu attribue ici à Hérode s’inspire de faits réels. Mais, d’autre part, l’épisode des mages est symbolique : le massacre de Bethléem aurait laissé des traces dans l’histoire juive, ce qui n’est pas le cas. La figure d’Hérode sert la tradition évangélique de deux manières : sous l’influence de tradition de l’A.T (Pharaon, Moïse), Jésus apparait ici comme un nouveau Moïse et Hérode tient le rôle du roi cruel qui cherche sa perte ; d’autre part (Jérusalem et des autorités juives) se profilent la Passion et les responsables de la mort de Jésus.

Toutes ces touches symboliques font de l’épisode des mages un évangile en miniature : nouveau David, nouveau Moïse qui prêchera un jour sur la montagne, pasteur déjà rejeté (Mt 26, 31) par ceux qui signeront sa mort et railleront «le roi des juifs» du Calvaire (Mt 27, 37), voici le Christ recevant l’avant-garde des peuples païens, avant que ne retentisse un jour décisif : « de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19)

 

  • L’animateur (fait) acclame(r) l’évangile par un chant tel que Gloire au Christ, Parole (Sagesse, Louange) éternelle du Dieu vivant ! repris par tous

2) Les étapes de la lectio divina

  1. A) Écoute de la Parole : ECOUTER
  2. À la demande de l’animateur, un participant proclame la Parole.
  3. En silence, chacun prend le temps d’écrire (ou de souligner) l’un ou l’autre mot ou passage qui le rejoint.
  4. Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
  5. Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, et lentement, les mots ou passages qu’il a écrits (ou soulignés) (ce peut n’être qu’un seul mot). Pour parler, il ou elle prend en main son stylo.
  6. B) Accueil de la Parole que le Seigneur adresse à chacun : MEDITER
  7. À la demande de l’animateur, un autre participant (l’animateur veillera à alterner entre homme et femme) proclame à nouveau la Parole.
  8. En silence, chacun écrit le « message» qu’il reconnaît comme venant du Seigneur pour lui personnellement. Par exemple, j’écrirai : moi, XX, Jésus, aujourd’hui, je te dis que je serai toujours à tes côtés.
  9. Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
  10. Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, le « message » reçu.
  11. C) Réponse de prière à la parole reçue : PRIER
  12. À la demande de l’animateur, un troisième participant proclame, une fois encore, la Parole.
  13. En silence, chacun écrit la réponse qu’il veut faire au Seigneur. Par exemple, j’écrirai : Jésus, moi, XX, je te dis merci de me donner ta paix.
  14. Chacun, quand il a fini, pose son stylo.
  15. Chacun partage, à tour de rôle, s’il le souhaite, la prière qu’il a adressée au Seigneur.

3) La conclusion à la lectio divina

  • L’animateur invite à la prière universelle : chacun peut, s’il le souhaite, mentionner des personnes ou des groupes pour lesquels intercéder.
  • Tous prient ensemble le Notre Père en se donnant la main.

Notre Père

(trouvé dans une église de France)

Notre Père qui es dans la rue,

dans notre vie quotidienne, partout dans nos luttes,

Que ton nom et ton message soient reconnus.

Que ta justice soit faite.

Que le partage soit vécu comme tu nous l’as montré.

Que cesse l’oppression et l’exploitation des hommes

et que la dignité de tous soit reconnue.

Donne-nous la force de continuer ce que tu as commencé.

Montre-nous comment construire une société nouvelle.

Délivre-nous de notre suffisance et de toute soif de pouvoir.

Donne-nous le courage de résister à l’attrait de l’argent.

Que le regard de Jésus nous aide à dépasser nos frontières.

Et arme-nous d’une solidarité à toute épreuve.

 

Amen.

 

 

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