Dans l’article précédent, traitant de l’évolution et de l’avenir de nos paroisses, Mgr Warin tenait ces propos : « Nous ne pouvons plus faire route en Église comme avant. Le grand nombre, le nombre actuel des paroisses, ne correspond plus à la position réelle de l’Église dans notre société moderne. »
Quelle est la réalité du diocèse de Namur-Luxembourg ? Ou encore, de notre Unité pastorale Paliseul-Saint Joseph ?

Aujourd’hui, le diocèse de Namur-Luxembourg compte 742 paroisses. Le week-end du 8-9 janvier dernier, la lettre pastorale de Mgr Warin a, dans plusieurs endroits, suscité chez les fidèles, des interrogations, voire certaines craintes sur l’avenir de ces structures paroissiales. Il n’y a cependant rien de nouveau sous le soleil, comme l’explique Françoise Hamoir, de l’équipe du Chantier paroissial et déléguée épiscopale : « Le travail a été entamé en 2006. La volonté était de mettre des équipes en route pour épauler le prêtre. Le prêtre n’est plus tout seul. Le baptisé, lui, devient un réel acteur et non plus un consommateur ».
On passe de 100 secteurs à 75 – 80 unités.
Déjà, en 1978, Mgr Mathen avait dans une optique similaire, créé 100 secteurs.
Aujourd’hui, ce sont les unités pastorales qui sont mises en avant : « Il en existe 26 à ce jour » souligne encore Françoise Hamoir qui explique que la lettre pastorale lue ces 8-9 janvier doit être envisagée comme un rappel de l’évêque à aller dans le sens de ces structures, à donner un coup d’accélérateur à ce processus.
« On s’oriente vers un nombre de 75 à 80 unités pastorales dans le futur », ajoute encore notre interlocutrice.

Avant de les ériger, un an d’analyse est nécessaire pour percevoir les réalités de terrain et les enjeux de ces unités pastorales qui, comme l’explique Mgr Warin, sont appelés à « devenir le lieu de base de la vie chrétienne. »
Jean-Michel BODELET
Extrait de l’Avenir de Luxembourg du 12 janvier 2022.