La crise climatique sera-t-elle l’occasion d’une renaissance spirituelle ?

Sortir des illusions de notre monde matérialiste s’avère une urgence pour guérir notre planète blessée, mais aussi nous guérir nous-mêmes et notre désir qui s’est dégradé en convoitise.

« Bâtir un monde nouveau ne se fera pas sans revenir aux sources de l’Être qui est amour et joie… » – Photo Pixabay

Face à l’enjeu climatique, nous avons vu qu’il ne s’agit de tomber ni dans un optimisme béat dans le pouvoir des innovations technologiques, ni dans un pessimisme désespéré et anxiogène, mais de marcher dans la voie de la lucidité, qui ne s’accommode d’aucun aveuglement. L’avenir du monde tel que décrit dans le dernier rapport du Giec nous impose de cesser de croire que nous pourrons passer à côté d’une remise en question profonde de nous-mêmes et de notre modèle de société consumériste. La crise climatique se double donc d’une crise existentielle, c’est-à-dire d’une affaire de vie ou de mort. Nous ne pouvons affronter ces questions liées à cette double crise seulement par le prisme de la raison technologique, dans la mesure où s’y trouvent liées des interrogations concernant l’amour, la mort, l’éternité, le sacré et la souffrance, qui relèvent bien davantage du domaine de la spiritualité.

Dès lors, quelle place le spirituel peut-il occuper dans les différentes dimensions de notre vie, et quel sens peut-il donner face à l’épreuve qui nous attend ?

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